Le cancer, cette tragédie humaine qui emporte avec elle les gens précieux qui nous entoure, est présent autour de nous nous en connaissons des amis, parents, collègues atteints malheureusement de ce fléau.
En réalité qu’est-ce que c’est le cancer? comment survient-il ? Peut-on le prévenir?
Le présent article essaiera de répondre à ces différentes interrogations.
DÉFINITION.
Le cancer est une maladie multifactorielle produite par un dysfonctionnement de la cellule. Les cellules deviennent anormales, folles et prolifèrent de façon anarchique d'abord localement, puis dans le tissu avoisinant, où elles forment des métastases.
Sur le plan médical il est approprié de parler des cancers parce qu’il est pluriel dépendamment des organes atteint.
COMMENT SURVIENT LA MALADIE ?
Par analogie à une semence, qui mise en terre, germe dans un terrain fertile et croit, 3 phases décrivent la survenue du cancer. La phase de l’initiation correspondrait à l’ensemencement, la germination a la promotion, le développement ou progression a la prolifération.
LES TROIS PHASES DU CANCER (initiation, promotion, développement)
1. L’INITIATION
L’ensemencement se fait très rapidement. C’est le temps qu’il faut à une substance cancérigène (toxine) d’être ingérée, absorbée dans le sang et transportée vers les cellules. Ces substances proviennent des sources diverses (endogènes : génétique infime et exogènes 90% : environnement, stress, aliment etc…. Après pénétration des cellules la plupart des carcinogènes ne déclenchent pas eux même la maladie. Les cellules initiées ne sont pas suffisamment actives pour être jugées cancéreuses. Elles ont le potentiel de former des tumeurs si l’exposition aux agents toxiques continue et si les conditions propices à sa promotion sont réunies.
A l'instar des semences prêtes à germer lorsque les conditions (ensoleillement, eau et fertilisants) sont réunies, les cellules prédisposées au cancer ne se développeront pas l’un de ces facteurs manquent.
Au cours de cette phase le pouvoir auto guérisseur renforcé par la pratique des lois naturelles de santé peut réparer les dommages et faire échec à la phase suivante.
2. LA PROMOTION : Cette étape est difficile et insidieuse. Elle peut s’étaler sur une longue période allant de 1 à 40ans. La maladie ne se développe pas du jour au lendemain. Elle est sujette à des paramètres qui l’activeront ou l’inhiberont. Lorsqu’il y a plus de promoteurs (radicaux libres, hormones, facteurs de croissance quantité de protéine mauvaises habitudes de vie…) que d’inhibiteurs (saines habitudes de vie) le cancer se développera.
Lorsque les anti promoteurs sont plus nombreux que les promoteurs le pouvoir auto guérisseur favorise l’apoptose ou le suicide de la cellule rebelle sans dommage. Ainsi le cancer ralenti et arrête de se développer.
3. LE DEVELOPPEMENT
La troisième phase, celle de la progression s’enclenche lorsqu'un groupe de cellules cancéreuses avancées progressent jusqu’à causer des dommages irrécupérables. La réalité est que pendant la longue période qui aboutit à cette phase les cellules cancéreuses sont vulnérables il est possible d’interférer afin d’empêcher les tumeurs de parvenir au stade mature.
En naturopathie tant et aussi longtemps que la cellule n’est pas nécrosée c’est-à-dire morte il y a espoir.
De l’irritation à la cancérisation en passant par l’inflammation, l’ulcération, l’en duration, la tuméfaction, la cancérisation, le cours de la maladie peut être inversé. Tout dépend des choix que nous faisons. Un mode de vie sain désactivera.
QU’EST-CE QUI DECLENCHE LE CANCER?
LES FACTEURS DECLENCHEURS DU CANCER
Selon le croquis ci-dessus nous retenons que :
· L’hérédité. 15%
· Pollution, virus 15%
· Tabagisme. 30%
· Alimentation déficiente 30%
· Alcool, drogues. 5%
· Obésité sédentarité. 5%
Constat :
Les 2/3 des causes proviennent des facteurs exogènes liés à notre mode de vie délétère cependant modifiables.
Des études épidémiologiques sur le liens entre alimentation et cancer estiment que 30% de tous les cancers sont directement liés au régime alimentaire des individus, En effet, nos cellules se nourrissent que des nutriments tirés de notre alimentation et de l’oxygène. Ainsi nous relèverons des agents promoteurs de cancer.
LES PROMOTEURS DU CANCER : (LE SUCRE, LE GRAS ET LE SANG)
CITATION T. COLIN CAMPBELL du rapport CAMPBELL page 66
« De notre vaste recherche, il ressort ce concept clair : un régime alimentaire pauvre en protéine réduit de façon spectaculaire l’initiation des tumeurs. Ce que nous avons découvert fut tout à fait remarquable. Le développement des foyers dépendait presqu’entièrement de la quantité de protéines ingérées qui modifie la donne »
CAMPBELL relèvera que de l’initiation à la métastase en passant par la promotion, la quantité de protéine ingérée peut activer et entretenir la tumeur.
POURQUOI LA PROTEINE ANIMALE MODIFIE LA DONNE ?
Raisons profondes liées à ses éléments constitutifs
· La protéine animale (viande rouge, blanche, ou froide, lait et produits laitiers) en plus du gras saturé, des hormones et antibiotique, contient deux acides aminés la cystéine et méthionine. Le rapport de ces deux acides aminés (méthionine /cystéine) 3/1 rend cette protéine cancérigène. Beaucoup de cellules cancéreuses ou tumeur primaire ont besoin de la méthionine pour survivre. Par contre les cellules normales sont au contraire résistantes à cet acide aminé. Le développement des foyers dépend presqu’entièrement de la quantité de protéine ingérée. CAMPBEL dans ses travaux a démontré qu’après l’initiation, les foyers grossissaient beaucoup avec un régime à base de 20 % de protéine
· Les régimes anti cancéreux riches en protéine animale sont dangereux. Ils n’inhibent pas les cellules cancéreuses au contraire ils stimulent leur croissance.
· La CASEINE qui constitue à 87% des protéines du lait de vache est un promoteur exceptionnellement puissant de cancer à cause :
· Les hormones et des facteurs de croissance (IGF-1) qui favorisent la prolifération cellulaire
· La forte teneur en acide gras entretien l’inflammation
· L’excès du calcium non assimilé fait baisser les niveaux de vitamine D et accroit le risque de cancer
· La ration journalière de protéine recommandée de 10% largement dépassée par les occidentaux est un facteur de risque important. L’OMS en 2015 tirait la sonnette appelant les occidentaux à la réduction de la protéine animale.
LE GRAS
Les lipides saturés, les acides gras Trans et le cholestérol des aliments carnés de même que le Junk Food (mal bouffe) augmentent l’acidité du sang et constitue un terreau fertile à la promotion du cancer.
LE SUCRE, les produits raffinés blanchis libèrent des quantités phénoménales de sucre qui nourrissent le cancer.
LES INHIBITEURS DU CANCER
Comme un interrupteur, l'alimentation joue un rôle prépondérant dans l'activation ou l'inhibition de la maladie. Lorsque le régime alimentaire est déficient ou carencé en fruit et légume, les tumeurs latentes sont dans un environnement favorable à leur croissance et risquent de se transformer en cancer, En revanche l’abondance des aliments protecteurs désactive l’interrupteur et réduit le risque de développement.
Si la protéine animale active les cellules cancéreuses qu’en est-il de la protéine végétale ?
LE POUVOIR DES VEGETAUX DANS LA PREVENTION DES CANCERS
Empruntant la citation ci-après au Biologiste QUEBECOIS Dr BELIVEAU auteur des aliments contre le cancer; « loin d’être une thérapie alternative, la prévention du cancer par l’alimentation constitue un outil complémentaire que tout individu peut employer pour apporter à son organisme des agents anticancéreux d’origine nutritionnelle »
Les propriétés anti cancéreuses associées aux alicaments agissent comme des médicaments avec un pouvoir d’inhibition pour créer un environnement hostile aux tumeurs.
La prévention du cancer par l’alimentation est semblable à une chimiothérapie végétale non toxique pour combattre le cancer à la source avant qu’il ne parvienne à maturité. Le corps humain est un champs de bataille ou se livre continuellement un combat entre les cellules mutantes potentiellement cancéreuses et nos mécanismes de défense qui veulent préserver l’intégrité, la sante de l’organisme.
Gloire soit rendue à notre Père notre créateur de qu’il prend soin de toutes ses créatures et vient à la défense des plus vulnérables.
· Aux humains il nous dote d’un pouvoir auto guérisseur qui se met en branle pour nos guérir et nous maintenir en santé des lors que les facteurs naturels de sante sont respectés ;
· Aux plantes les composés phytochimiques responsables de la couleur des fruits et légumes constituent une arme de défense contre les prédateurs les infections et les insectes.
Ces composées phytochimiques donnent aux végétaux des propriétés antibactériennes, anti cancer, anti fongiques et insecticide. Il convient de noter que le rôle protecteur des composées photochimiques ne se limite pas aux seules plantes elles jouent un rôle primordial dans notre système immunitaire contre le développement des maladies. La prise en compte de ces composés dans notre régime alimentaire au quotidien créé des conditions hostiles qui empêche le développement des micro foyers tumoraux générés au cours de notre vie et dormants.
LES PRINCIPAUX ALICAMENTS (aliments anticancéreux)
· LES CELLULES CANCEREUSES DETESTENT LES CRICIFERES
Les légumes de la famille des choux contiennent des quantités importantes de plusieurs composée anticancéreux qui freinent le développement de la tumeur. Le brocoli et les choux de Bruxelles renferment des sources exceptionnelles de sulforaphane. Il est plus concentré dans les pousses ou germe de brocoli. Consommer 40g de pousse par jour prévient la récidive en cas de rémission du cancer de sein.
· L’AIL ET L’OIGNON LE FONT FUIR LE CANCER ;
L’ail et ses cousins freinent le développement des tumeurs tant par leur action protectrice envers les dommages causée par les substances cancérigènes que par leur capacité à empêcher la croissance des tumeurs. Les molécules anti cancéreuses sont libérées par les bris mécaniques. Ainsi l’ail fraichement écrasé sera meilleur et efficace aux suppléments.
LES AGRUMES ANTICANCÉREUX
Essentiel dans la prévention du cancer la consommation des agrumes entier ou sous forme de jus permet un apport considérable de molécules anticancéreuses.
· LA TOMATE AMI DE LA PROSTATE
Le lycopène pigment responsable de la couleur rouge de la tomate est un puissant antioxydant au potentiel anticancéreux. Son action est maximale lorsque les tomates sont cuites en présence de matière grasses.
· LES GRAINS DE LIN CONTRE LE CANCER DE SEIN
La consommation des lignanes est associée à une réduction significative du risque de cancer du sein.
· LES OMÉGA 3 ANTI INFLAMMATOIRE
Instable de nature les omega3 (sardine, hareng. Saumon, noix de Grenoble, huile de lin, de colza .) fortement recommandés devraient être consommés entier qu’en supplément.
· LA PASSION POUR LES PETITS FRUITS
Source de polyphénol au les petits fruits (canneberge, bleuets, et autres baies doivent être consommes à l’année longue afin de profiter de leur potentiel anticancéreux.
En plus des fruits et épices antioxydants, anti-inflammatoire et anti cancéreux les végétaux ci-après sont très important
RECOMMANDATIONS POUR CERTAINS TYPES DE CANCER
1 LES CANCERS HORMONO DEPENDANT : DU SEIN, LA PROSTATE, LES OVAIRES
• Privilégier les légumes crucifères de la famille des choux (brocolis, choux fleur, Bruxelles, choux kalé, vert rouge radis, cressons etc.) Consommés cru ils contribuent à l’inhibition des cellules cancéreuses.
• Les lignanes des graines de lin activés au niveau de la flore intestinale, diminue le taux de prolifération des cellules du cancéreuse de la prostate.
• Le lycopène des tomates a un effet sur inhibiteur sur la prostate
• Le soja et ses phyto-œstrogènes augmentent le taux de survie et le risque de récidive chez les femmes atteint de cancer en rémission.
2- LE CANCER COLORECTAL
• LA Curcumine du curcuma associe à la quercitrine des fruits et légumes comme l'oignon et le raisin réduisent la taille des polypes;
• Les phytates des céréales complètes, les haricots, les noix, les graines élimine l'excès de fer héménique (provenant essentiellement des produits carnés) et qui est en cause dans le cancer de colon; les phytates ciblent les cellules cancéreuses à travers des actions anti oxydent et, anti-inflammatoires pour renforcer les lymphocytes.
• Les baies ou petits fruits (fraises, framboises, bleuets, mures et canneberge) peuvent empêcher la croissance des cellules cancéreuses.
3-LE CANCER DU POUMON
• Consommer à profusion les légumes crucifères (famille des choux) qui ralentissent la progression du cancer;
• La curcumine inhibe la promotion et le développement des tumeurs;
4- LE CANCER DE SANG
• La consommation d'antioxydants, des crucifères, les légumes verts, les petits fruits diminue le risque de lymphome;
• L’ail et le curcuma inhibent la croissance des cellules
En conclusion
Les fruits et légumes riches en composés phytochimiques anticancéreux, antioxydants et anti inflammatoires, inhibent le développement des micro tumeurs. Ainsi un régime végétal est fortement recommandé dans la lutte contre le cancer sous toutes ses formes.
SEUL LE RÉGIME ÉDÉNIQUE FAIT DE VÉGÉTAUX COMPLETS RESTE LA SOLUTION AU CANCER PLURIEL
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